9 septembre 2007
7
09
/09
/septembre
/2007
11:31
Corps en étoile,
visage en rêve;
tu dors,
et le monde passe.
Corps étoilé,
tu dors
au coin du monde;
tu souris.
Un autre coin du monde,
je dors:
mes rêves
s'érodent.
Tu vis,
tu t'effrites,
dans mon rêve.
Mais les collines,
partout dans le monde,
résistent
à la gravité
qui leste mon corps,
au sommeil
comme tes cheveux
- rigoles
noir cauchemar -
La paille fume sous tes cheveux
Les collines s'effritent, graves,
L'été fauche les rêves mûrs,
Des stries sur ton visage,
peu profondes,
à ton réveil.