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30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 22:51

Parce que des cierges
Dans les églises
Brûlent

Toutes les bougies du monde
Sont Dieu
Brûlent

Et quand il n'y a déjà plus
Rien que l'ombre
Les bougies la brûlent

Et si tout a disparu
Et même dans l'ombre
L'âme brille encore

Qui aurait le courage de l'éteindre?
Brûle - en silence

II

La lumière
Lèche le visage, à moitié
Fait fuir les ombres
Meurt de délectation
Partout, partout, partout.

Mais sur chaque table
Une bougie!
La voûte de l'antique salle
Rabat la pensée au sol, de force;
La bougie tremble dans sa cire
enfumée, fondue et inutile...
La lampe vacille -
La démarche d'une femme très belle,
Blonde, incompréhensible, lointaine
Vacille sous cette lumière contrainte

III

Dans une âme maltraitée,
Tout et son contraire accumulés
Quelques mots aimantent
En les hantant les rêves

Et toujours, dans l'ombre
Sourires luisants carnassiers,
Sourire tristement lucide

Comme en rêve le fil
Se déroule, fils de la fatigue
Et du désespoir!
(Quand le sens sous les coups a plié
Et laisse dans la brèche
Les mots désolés s'échapper)

Mais les autres bougies des autres tables
éclairent des visages toujours cachés,
La musique continue.

Pour rien, sans repères, nécessaire?
Les aimants, s'aiment.
L'ombre enlace la lumière
Le bois lourd boit la vie.

Peut-être... pourtant, que...
Egaux, sans barrières, la joie de vivre...

Utopie que je vois parfois réalisée.


Servus! Ça faisait longtemps que je n'avais pas le temps de publier, mais en avril, restons sur le fil, parce qu'en mai, on ne sait jamais.
Ce poème, c'est parce qu'on ne sait pas si la lumière vient de l'ombre, ou si c'est l'inverse! Alors la lumière à l'intérieur, l'ombre à l'extérieur, ou l'inverse... Quelque chose comme ça.

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commentaires

K
Merci de m'avoir acceptée dans ta communauté. Bonne soirée.PS- je me suis inscrite à plusieurs communautés ne sachant  pas si mon inscription était valide... si bien que maintenant je suis dans 3 communautés... Je ferais du mieux que je pourrais.
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B
<br /> C'est bien comme ça, tu auras du choix! Chacune a son état d'esprit...<br /> <br /> <br />
B
bonjour benoit merci de me permettre de faire partie de la famille d'ecrire,je sais que j'ai des lacune en ecriture je te remerci de ta franchise mais j'en ai besoin  et en plus je manie trés mal le clavier.salutations:baya
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B
<br /> Pas de problème, et bon courage pour tes textes!<br /> <br /> <br />
S
Tu photographies les manèges à merveille , et je sens qu'ils sont pour toi source d'inspiration ! Je partage avec toi cette impression de vie , de ronde sans fin . je rapprocherai cela au cycle de vie...Quand la vie prend jour , elle ne cesse jamais de tourner... au commencement, c'est tout doucement , et puis de plus en plus fort , elle donne le vertige , parfois au point de penser lâcher prise ; quand elle s'arrête enfin c'est le mot fin .Tu décris cette lumière comme un guide, un fil conducteur celui qui nous unit et nous rapproche si fort . Une vie sans lumière est-ce possible!Une toute petite pensée de fin de soirée , je reviendrai sur ce poème qui me parle plus tard pour tout ce qu'il évoque.A bientôt Séraphine
Répondre
B
<br /> Oh la la, les manèges source de vie, je ne sais pas trop...à vrai dire, je me trouvai sur cette place après une soirée sympa, au petit matin, et c'est le côté dérisoire des instruments de la fête<br /> abandonnés jusqu'au soir qui m'a interpellé, plutôt ;) Mais rien à voir avec le texte.<br /> <br /> Pour le "poème", je voulais dire que se consumer, c'est totalement absurde, et en conséquence sans doute un don de Dieu. Enfin bref.<br /> <br /> J'aime bien les manèges, mais j'aime bien les fins aussi!<br /> <br /> Bonne soirée<br /> <br /> <br />