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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 18:51


Hahaha; sous les arbres les frontières disparaissent.
Expérience de la vie? Un sourire, parfois cynique et parfois compréhensif.
Le sens? Hahahaha.
Voir, et regarder tourner. Le monde autour tourne, c'est sûr. Chacun joue sa partition, et le tourbillon au milieu sans arrêt.
Mais alors, comment expliquer ce qui se passe? Il arrive la vie, et comme on n'y peut rien, on aimerait l'accepter, mais bizarrement on n'y arrive pas et ça fait une résistance.
A Taipei comme à Paris; Tianmu bientôt et alors que plus de problème j'espère, le tennis, les arènes de baisebaal.

Parce que comment écrire qu'on a envie de rire et de partager les moments simples qui sont accessibles et très simples, et rire, et hahaha. Non?
Dehors, la tour 101, maintenant un peu plus familière, sans l'orage, clignote. Je prends ce presque pour un avertissement, rouge en bas et blanc en haut, et continue à écrire. C'est bizarre pourtant, n'importe quoi, me^m pas une grammaire décente, et toujorus ça continue, les touches toutes seules se suivent pour former le vide qui explique tout.

L'esprit pauvre ne peut résister ni trouver les mots pour dire la vie, alors je me tais, pourtant j'ai essayé vraiment, soir crépuscule fleurs odeurs après la pluie.

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18 décembre 2007 2 18 /12 /décembre /2007 20:37

2004-10-24-011.JPG

Mais qu'est ce que ça veut dire: POUVOIR D'ACHAT?

"-Maman, je veux ce jouet , il est fait en Chine et ya plen de plomb dedans, c'est cool!
-Vraiment?
-Oh oui alors, allez dis tu me l'achètes?
-Pfff, bon d'accord.
-Génial.
-Prépare-toi....
...
-gngngarrrrfffff gnaaaaaaa RHAAAAAA KAMEHAMEHA

BAAAAAAAAAAAAAAAAAAMMMMMMMMMMM
PAR LE POUVOIR D'ACHAT

{La maman devient verte comme HULK, et ses cheveux deviennent jaune comme SANGOKU}

Vas-y vite, prends le pendant qu'il est encore temps, avant que le chômage ou la hausse des prix ne te l'arrachent."


Non, plus sérieusement, c'est une notion tout à fait débile, le pouvoir d'achat. Vais-je annoncer à ma famille que je ne peux acheter des cadeaux à tout le monde parce que mon pouvoir d'achat s'est épuisé à leur anniversaire? Vais-je acheter un gourou-gourou au pied de Montmartre pour conjurer le sort? Aller à la messe trois fois par jour?

Dois-je même me sentir plus fort parce que je peux acheter plus? La politique du gouvernement doit-êlle vraiment être faite en fonction du pouvoir des citoyens-consommateurs?

On nage en plein délire, je trouve.

Mais j'en profite pour m'entraîner avec GIMP.
2-Bo--te----bonbon-rectifi--e.jpg
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23 septembre 2007 7 23 /09 /septembre /2007 19:45
jolie-vue-un-peu-sombre.jpg
Des sourires en bulles, peut être. Tiens, je voulais écrire souvenirs et j'écris sourire.
Des sourires en bulles comme des souvenirs m'assaillent, fines et lègres.

{Lègre? Encore un nouveau mot!
Lègre (s), n. f., : se dit d'un mouvement ascendant et discontinu en spirale, comme les nuages figés près de Hong-Kong, l'été, à la mousson. Par exemple, les gens qui montent en haut du Reichstag à Berlin participent d'un mouvement lègre; les tournesols que balancent le vent lègrent leur rotation au soleil}

Et voilà, j'ai complètement oublié ce que je voulais dire, c'était en rapport avec la photo, et là on en est très loin.
La faute aux mots qui écorchent le sens - mais ce n'est pas nouveau.

De même, ce n'est que maintenant que je n'y suis plus que je commence à regretter Hamburg, à cause de certains moments, certaines bulles, que j'avais mal estimé ou pas vues du tout lorsque j'y étais. La vie est capricieuse! Et je réalise aussi que certains de ces moments sont décrits dans le blog, pas tous, mais assez pour que je me rappelle aussi des autres. C'est bizarre, de l'extérieur, ça ne doit pas vouloir dire grand chose, et j'ai l'impression que certains articles ne sont écrits que pour moi, pour que je n'oublie pas. A vrai dire, la plupart des articles, qui découlent d'idées de la vie quotidienne, rendue tarabiscotée, me rappellent ce que j'ai fait, et ce n'était pas le but.

Heu...pour tous ceux qui ont un mac, en cherchant comment faire les parenthèses carrées, je suis tombé sur un tas de raccourcis incroyables, à l'aide d'une touche mac avec le symbole sous le alt: cette touche+B=ß, par exemple hahaha enfin!!!! Et en y regardant de plus près, il y a d'autres touches que je ne comprends pas! Par exemple, à quoi sert la touche compoée d'un trait au dessus d'un accent circonflexe??? Ah, retour à la ligne automatique on dirait.

Décidément, cet article est plein de digressions.

Donc, le passé est comme les bulles, insaisissable, et j'ai beau retourner à Berlin, je n'y retrouve même pas ce que j'y avais laissé il y a à peine 2 mois. Le monde change...et moi, je suis en pleine confusion!

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6 septembre 2007 4 06 /09 /septembre /2007 22:19

J'appréhendais un peu cet article de rentrée!  Nouvel ordinateur, nouvelle ville , nouvelle organisation ,  mais le blog au moins, ne change pas!
Ah, les bons vieux articles qui ne veulent rien dire avec des photos qui n'ont rien à voir...je suis sûr que ça vous avait manqué :)
Non, mais à part ça j'ai du mal à commencer les articles, parce que  pendant les vacances j'ai pris plein de notes, et maintenant j'ai peur de  mal les retraduire. Et ça fait beaucoup de contenu  en une seule fois, il va falloir que je m'organise,  ce qui n'est pas ma spécialité. Enfin bref.

Pour toutes ces raisons, je ne savais comment négocier cette rentrée, et voilà que une fois de plus cela ne commence pas comme prévu.

Donc, il paraît que nous entendons trop parler de nos organes. Partout, un monde matériel nous encercle. Et bien c'est vrai. Pour être en mesure d'écrire ce post, il m' a fallu d'abord accomplir toutes les formalités qui accompagnent  l'arrivée dans une ville, essayer de lancer un peu mon travail, et voilà, après 10 jours, je suis enfin paré à vivre. Si ça se trouve, demain, j'aurai même le temps d'aller me promener dans la ville!




Mieux vaut donc parler des orgâmes, les organes de l'âme. Les organes de l'âme, finalement, sont les mêmes que ceux du corps, mais utilisés différemment. Un peu comme la montagne à l'envers dans son reflet. Et paf, voilà un lien tissé avec l'image. 
Le coeur, orgâme! Les yeux, orgâme!  Ah, les yeux qui se délassent devant de beaux paysages, et font rayonner l'âme dans la fraîcheur des lacs d'été! Les mains, orgâme aussi! Les mains qui présentent l'âme, qui la portent, le premier contact avec tant d'inconnus qui ont l'âme sur la main et l'ignorent (pensez-y), et même le sexe, orgâme aussi, et bien évidemment.
Le corps, par toutes les sensations extrêmes, la fatigue qui naît du travail, la joie des lacs dans les montagnes ou la tristesse de la pluie de septembre, entre en vibration "thétique" et résonne alors de toute son âme.

Orgâme aussi parce que l'âme est orgueilleuse, et tempétueuse. Mais cette représentation semble dater un peu, du XVIIème peut-être, où âme et passion faisaient bon ménage.

Et c'est tout pour aujourd'hui, 
car la semaine n'est pas finie.

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15 juillet 2007 7 15 /07 /juillet /2007 21:03
Best-of-du-net.JPG
[Idée de départ, minimaliste]
Des objets défilent, de gauche à droite. Ils sont roses; on décline plusieurs variations dans les tons. Principalement, on distingue:

[Poème facile, par auteur fatigué]
ROSE
un rose pâle sans flon flon
un rose fuschia pas bidon
un rose bonbon.
Le rose bonbon
est aussi le rose du cochon.
Un inscription
signale que le bonbon
est un don
de PEZ.

[Descriptions inutile]
La balle est une balle de jonglage, il y en a dans la pièce où est prise la photo deux autres, l'une rouge et l'autre verte; enfin je crois.
Quant au cochon, je ne sais pas d'où il vient du tout.

La photo a été prise au mois de septembre, sur un appareil Optio 30 Pentax, le même que toutes les autres photos. Elle fait partie d'une série de 8 photos intitulée "Rose", on s'en doute.

[Tentative de rédemption par la culture, aussi inutile]
Mon imagination fatiguée peut être suppléée par un poème, poème je l'avoue étrange, mais vaguement en rapport avec le thème de la rose. De toute manière le post est déjà totalement inutile, alors voici un autre poème, né de l'association d'idée, toujours Robert Desnos, pour ceux que ça intéresse, et pour laisser une porte de sortie à ceux qui sont arrivés ici par Google.

[Quand je suis fatigué, il y a beaucoup de rimes dans mes phrases]
Voilà. Cet article n'est pas tout à fait vain
, il m'a donné l'idée de celui de demain.
J'espère que vous ne restez pas trop sur votre faim.
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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 19:12
Linz--tomb--e-de-la-nuit.JPG

J'habite sur le promontoire des étoiles, dans la ville du jambon, pas loin du Schlump. ("Ich lebe in der Sternschanze beim Schlump, in Hamburg"). Parfois, la traduction en français de choses qui semblent normales en allemand laisse à désirer. Bon, voilà une attaque difficile pour un article qui voudrait rester sérieux.

Du coup j'ai oublié ce que je voulais dire. Parler des grands cieux libres du matin? du soir? de l'après midi? Bah tout ça c'est déjà fait, dans d'autres articles, mais je ne sais plus lesquels, alors il faudra vous passer du lien. Ou chercher vous-mêmes.

Faire une litanie du Schlump? Pourquoi pas, tiens. Schump. SChlump. SCHlump. SCHLump. SCHLUmp. SCHLUMp. SCHLUMP. SCHLLLLLUUUUMMMMP. SCCCChhhhlllluuuuummmmmmppPPPPPPP.
SCHlump, SChlump, schlump, schlump, pmulhcs (en verlan, bam, schlump). SCHLUMP SCHLUMP SCHLUMP. SCHlumpschlumpschlumplumplumplump. SChlump. Schlump. Bref, schlump. SCHLUMP SCHLUMP    SCHLUMP

SCHLUMP

Hum, voilà un article qui commence à avoir une bonne tête. J'ai toujours rêvé d'écrire Schlump des dizaines de fois, de dire schlump, de parler schlump, de manger schlump. Mais on n'en a pas souvent l'occasion. Malheureusement. Comme je suis en très de préparer mon licenciement, je me dis qu'à l'annonce de la terrible nouvelle, je pourrai envisager une réponse du genre: "SCHLUMP". Oui, ça sonne pas mal.

-"Vous êtes viré."
-"SCHLUMP."
-"Tiens, c'est une station de métro?"
Là, je serai bien embêté. Que répondre? Un autre Schlump? Rien? Partir d'un air digne? Non, je crois que pour couper court à toute question, il faudra schlumper assez vite, puis partir direct avant d'avoir quoi que ce soit à répondre. Mon dernier mot, en somme.

Le Schlump du pigeon comme chant du cygne.

Enfin, je signale à mes lecteurs un autre côté amusant du Schlump, c'est qu'il y a, dans les environs de Schlump, une sorte de quartier aisé, rempli de gens distingués, à qui c'est un vrai bonheur de poser la question.

-"Ah, vraiment. Et où habitez-vous?"
-"Ohh, moaaa, vous savez, j'habiteee Schlump."
Et paf, et ils repartent dans leur Audi inaccessible.

Bref, Sternschanze c'est bien, mais Schlump, c'est mieux.
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31 mai 2007 4 31 /05 /mai /2007 11:34

Je crois avoir appelé mon blog Litanies par hasard, parce qu'au moment de créer le titre je pensais à la phrase de Bertrand Cantat, Lolita nie en bloc (elle navigue au loin sur les ports).

Cela ressemble à une coincidence, mais en y réflechissant le hasard n'est pas si grand. Une référence au port, ca me fait penser à Hambourg, normal.
Ensuite, je me suis toujours demandé pourquoi une référence à la Litanie, si c'était fait exprès, si ca voulait dire quelque chose, ou si c'était juste pour faire beau, un peu mystérieux.
Ensuite, de bloc à blog il n'y a qu'un "c".

Donc je me suis mis à réfléchir au titre de mon blog après l'avoir créé, ce qui somme toute n'est pas si rare.
Et maintenant, je me demande: qu'est-ce qu'une litanie? Les litanies sont-elles à la mode? Accessoirement, tous les gens qui atterrissent sur mon site en tapant litanie sur google ne risquent-ils pas d'être décus si ils ne voient aucune référence à ce qu'ils cherchent?

Alors, voilà, le moment est venu de consacrer à la litanie un article.

Ecrire toujours la même chose, pourquoi pas? une démarche totalement artificielle à mon avis, dans un sens plus noble que celui qu'on lui donne d'habitude: artificiel, dans le but de figer le mouvement des pensées, et donc de les individualiser, pour en faire ressortir la beauté. Telle devrait être la litanie au sens le plus strict comme je me l'imagine. Une litanie indéfinie, monotone, apaisante.

Avantage principal, on est obligé de réfléchir beaucoup au mot qu'on va répéter, sinon bonjour l'ennui.
Un exemple:
CARAVANSERAIL CARAVANSERAIL CARAVANSERAIL CARAVANSERAIL CARAVANSERAIL CARAVANSERAIL
vaut-il mieux que
SOLEIL SOLEIL SOLEIL SOLEIL SOLEIL SOLEIL SOLEIL SOLEIL SOLEIL SOLEIL SOLEIL SOLEIL SOLEIL SOLEIL
Drôle de question!

Mais la question de la durée se pose aussi: quelle est la durée optimale d'une litanie? ON ne peut à l'infini répéter la même chose, alors il faut choisir. 5 minutes? 1 journée? Selon ce qu'on dit?

Ensuite, y a-t-il une limite de taille? Par exemple, peut-on parler de litanie si on décide de répéter la Bible? Dès que le laps de temps augmente, on n'est plus trop sur.

Autre question liée à la précédente, y a-t-il des litanies abstraites? Par exemple, le nombre Pi constitue-t-il une non-litanie? Argh, revoilà le non-quelque chose, je sens que je vais encore me prendre une réflexion moi... Bon tant pis, je maintiens lol.

Je me disais qu'on pouvait essayer de dresser une liste des litanies de Pi, ie du nombre de fois qu'on retrouve une même série de nombre consécutifs dans Pi, tout ça pour essayer d'étudier son infinité. Enfin, une fois de plus, peu importe. On pourrait établir la suite de toutes les litanies de Pi, et montrer en quoi elles tend vers l'infini, par exemple.

Bref, les litanies sont un sujet étonnant. Mais elles permettent de se répéter tout ce qui est beau, et de ne pas oublier tout ce qu'on n'a pas aimé, pour ne pas le refaire, et puis elles ont un effet lénifiant.

Un exemple de litanie au cinéma: "Fabienne Tabard Fabienne Tabard Fabienne Tabard Fabienne Tabard Fabienne Tabard Fabienne Tabard Fabienne Tabard Fabienne Tabard Fabienne Tabard Fabienne Tabard Fabienne Tabard Fabienne Tabard " dans je ne sais plus quel film de François Truffaut.

Et une dernière remarque: les poètes modernes semblent s'appuyer sur le rythme de la litanie en le détournant pour établir une sorte de ralenti, par exemple dans le poème suivant, pasionnément:
http://editions-hache.com/luca/luca1.html

ou dans les poèmes de Robert Desnos qui certainement y empruntent quelque chose.
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16 mai 2007 3 16 /05 /mai /2007 22:41
Cauchemar.jpg

1°Souvent, j'ai peur. Alors je dessine des bonshommes, et j'espère que ça pourra faire passer la peur. Mais ils ont l'air méchants. Du coup j'ai encore peur, et tant que les bonshommes n'ont pas l'air assez méchants, j'ai toujours peur.
2°C'est difficile de cerner ses cauchemars, car ils sont mouvants, inconstants. L'inconscient lutte contre eux, aussi. Ephémères, il n'en ont que plus de force, car ils attaquent à l'improviste. Quand on fait un cauchemar, je me demande à quel moment on se rend compte qu'on fait un cauchemar. Au début, on est juste dans un rêve, un rêve, ça peut être n'importe quoi, et puis tout d'un coup, BAM. Le cauchemar.
Parfois, on croit que le cauchemar est la réalité, et quand ça devient un peu farfelu, par exemple quand on est mort plusieurs fois déjà, et que ça n'a pas l'air de s'arranger, ou qu'on se fait torturer depuis des éternités, ou que des méchants sont cachés sous des feuilles de papier, alors on se dit, à peu près conscient: Ah non, là, c'est trop! Ca doit être un rêve, car sinon ce ne serait pas possible. Drôle de pensée qui montre bien que, même en dormant, on garde un oeil dans la vraie réalité.
3°Mais le cauchemar disparait peut être aussi avec la tranquillité? Est-ce que des gens heureux ne font pas de cauchemars? Est-ce qu'on peut oublier ses cuachemars comme les rêves? Non, non, non. Le cauchemar est plus précis, malgré tout. Quand il est là, tant qu'il n'a pas dit tout ce qu'il voulait, il nous occupe la tête, sans relâche. Et puis le cauchemar s'arrête souvent vite, faute d'imagination. Heureusement, l'horreur ne peut pas être imaginée trop loin, sinon, ce serait horrible.
4°Le cauchemar a souvent des cheveux longs, d'après moi.

Voilà, c'était le quatuor le jeune cauchemar et l'image, dans l'ensemble pas cher.

Un jour, j'ai acheté un livre qui s'appelait La Charette de pommes, et j'étais tout content, parce que jecroyais que c'était une parodie de La Chartreuse de Parme. Mais manque de bol, il était bien question de charettes de pomme. Et de démocratie, quand même. Bref, le traducteur du titre s'était bien moqué de ses lecteurs.




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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 18:53

Vitres-d-Eggenberg.JPG

On arrive à travers la vitre de l'autre côté du miroir, dans un monde la plupart du temps invisible, dans lequel la lumière joue et se délasse.

La lumière est la maîtresse de la matière, elle peut choisir de la caresser, de l'irradier, de la séparer, et parfois de la faire apparaître, comme c'est le cas ici.

La lumière se relaie pour nous montrer la matière, et selon ses humeurs elle embrase ou endort des paysages que l'hiver, quand elle est au repos, laisse gris et nus. Telle est Hambourg qui attend la grande lumière et essaie de l'imiter comme elle peut autour d'un marché de Noël ou d'un canal reflétant la lune.

Pourtant, malgré son rôle prépondérant, personne ne regarde la lumière. Habitude, négligence? Je ne sais pas pourquoi elle a si peu de succès, mais c'est en tout cas injuste.

La lumière se laisse regarder et emplit l'espace, elle est la compagne de la solitude, dans les trains, en voyage, pour les photographes, les voyageurs; la lumière accompagne nos humeurs et est accompagnée du vent et de la chaleur.

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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 21:30
Kirchen-Licht.JPG

Des cloches broyées veillées à la lumière des églises.

[Version normale]

L'Allemagne, détruite de fond en comble, dont on imagine mal quel serait le visage aujourd'hui, a su reconstruire un pays joyeux et agréable sur un passé difficile. Par moments, surtout à Berlin, on voit surgir des fantômes inquiétants.
Allemagne de l'endroit qui sourit, qui fête et accueille, printemps doux.
Allemagne de l'envers, froide, froide, hautaine et sans imagination.
Pays a deux visages , grosses voitures et simplicité, Reeperbahn et groupes industriels, Gemütlichkeit et indifférence.

Mais de manière plus pragmatique, les loyers maîtrisés, les administrations efficaces, les services chers mais toujours de bonne qualité, les bières à des tarifs doux, l'amabilité partout, et une sorte de sérieux sans prétention dans le travail rendent vite la France un peu exotique...C'est comme si, malgré les préjugés, c'est nous qui étions devenus un pays vieux. Enfin, le seul hic ici est dans la démographie totalement catastrophique, qui, il est vrai, explique aussi bien des choses: peu de gens, beaucoup de ressources. Enfin.

[Version tripée]

Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne!

Ah, ça fait du bien d'écrire n'importe quoi. Enfin, n'importe quoi, je me suis toujours demandé pourquoi j'avais appelé mon blog litanies, et depuis j'essaie d'écrire des litanies, mais je ne dois pas avoir le talent nécessaire. Donc retour aux basiques.

Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne! Allemagne!

Le silence des cloches répond au silence des Eglises. L'ombre des Eglises répond au silence des hommes, les hommes de silence répondent aux cloches en silence, et tout continue.tranquillement. Dans les monastères. Le long des cimetières à Pâques, quand seule la lumière parle. Et il y a des chances que rien ne bouge. Que rien ne bouge. Que rien ne bouge. Bon, les litanies, on s'y habitue, en fait.
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